Élargir l’accès à l’éducation, c’est offrir à chaque personne davantage de moyens d’exploiter son potentiel. Voilà pourquoi Apple s’engage à multiplier les occasions d’apprendre partout dans le monde via des partenariats dans plus d’une centaine de pays et régions.
L’enseignement porte les élèves, les leaders, les visionnaires, les communautés et le monde toujours plus loin.
Northridge, Californie
Le cycle supérieur n’est plus un cercle fermé.
Pour Amanda Quintero, les études n’étaient pas prévues au programme. Fille de parents immigrés n’ayant pas eu accès à l’enseignement supérieur, elle était censée trouver directement un travail à la sortie du lycée. Mais au second semestre de sa dernière année, une enseignante remplaçante l’a incitée à s’inscrire à l’université. Et cette rencontre, due au hasard, a entièrement modifié sa trajectoire. La jeune femme a alors pris conscience qu’elle avait la capacité de réussir et qu’elle avait le droit, elle aussi, de bénéficier de cette opportunité.
Aujourd’hui titulaire d’un doctorat, Amanda Quintero consacre sa vie professionnelle aux étudiantes et étudiants de première génération, et veille à leur donner accès aux mêmes opportunités qu’elle. Experte de premier plan auprès d’établissements d’enseignement hispaniques (HSI), ses méthodes innovantes concernant la réussite universitaire sont reconnues. Amanda Quintero exerce comme conseillère principale et responsable pour l’excellence et l’innovation en matière d’inclusion et d’équité au sein du Global HSI Equity Innovation Hub à la California State University of Northridge. Lancé en partenariat avec Apple, le Global HSI Equity Innovation Hub vise à changer la donne pour les étudiantes et étudiants de première génération en ouvrant des perspectives à des talents de toutes origines. Sous le leadership visionnaire d’Amanda Quintero, cette initiative contribuera à transformer les établissements d’enseignement supérieur hispaniques à l’échelle nationale pour accroître la réussite aux examens. Elle permettra également d’apporter aux jeunes des communautés latino-américaines, minoritaires ou historiquement exclues les compétences nécessaires pour mener des carrières en sciences, technologie, ingénierie, arts et mathématiques (STIAM).
« Ce partenariat avec Apple va nous aider à faire preuve d’audace et d’esprit d’innovation pour estomper les frontières entre le monde physique, c’est-à-dire le hub, et le monde virtuel », explique Amanda Quintero. En plus des équipements et des aides financières, Apple mobilise des spécialistes pour concevoir l’espace et la programmation, éléments essentiels pour orienter les jeunes vers la réussite universitaire et professionnelle.
L’objectif est d’apporter à un grand nombre d’étudiantes et étudiants de première génération un enseignement et des compétences pour faire carrière dans le domaine des STIAM. Pour cela, le Global HSI Equity Innovation Hub mettra en relation des établissements d’enseignement hispaniques et une sélection de leaders pour favoriser l’échange de solutions permettant d’augmenter l’égalité des chances en matière d’accès à l’enseignement, et de former des équipes plus inclusives et diversifiées. Amanda Quintero l’affirme : « La diversité des talents profite à l’ensemble du système. C’est un cercle vertueux, où les jeunes avec diplôme s’investissent auprès de leur communauté d’origine pour briser les inégalités intergénérationnelles. »
« Mes parents n’avaient jamais mis les pieds dans une université avant le jour de ma remise de diplôme. J’aimerais que cela se passe autrement pour les familles de ces jeunes. »
Le Global HSI Equity Innovation Hub implique un changement de paradigme en transférant la responsabilité de la réussite des épaules des élèves vers les HSI elles-mêmes, qui se doivent de tout mettre en œuvre pour les aider. Il incombe alors aux autorités responsables d’évaluer leurs structures, leurs politiques et leurs pratiques dans une optique d’équité. Cela donne les moyens aux étudiantes et étudiants, au corps enseignant et au personnel de transformer les institutions, ce qu’Amanda Quintero estime crucial dans une approche pédagogique efficace centrée sur l’égalité. L’autre impératif consiste à impliquer les familles des étudiantes et étudiants de première génération, qui sont souvent coupées de la vie universitaire. « Mes parents n’avaient jamais mis les pieds dans une université avant le jour de ma remise de diplôme, raconte Amanda Quintero. J’aimerais que cela se passe autrement pour les familles de ces jeunes. » En prenant en compte les familles et en communiquant avec les jeunes et leurs proches, l’accès à l’enseignement supérieur et l’obtention de diplômes ne dépendent plus du hasard.
Cork, Irlande
Encourager la créativité et l’innovation. Bien plus qu’un devoir.
Hollyhill est le quartier de Cork, en Irlande, où se situe le siège européen d’Apple. C’est aussi celui du Terence MacSwiney Community College, un établissement d’enseignement général et professionnel pour les 12-18 ans. En 2015, la direction a signé un partenariat avec Apple.
Dans le cadre de cette collaboration, des bénévoles Apple ont épaulé le corps enseignant pour mettre en place les programmes Le code à la portée de tous et La créativité pour tous, conçus pour stimuler l’implication des élèves autour de ces deux thématiques. En outre, Apple a apporté les fonds et le matériel nécessaires à un apprentissage pratique.
Ce partenariat a eu un impact positif sur l’ensemble de la communauté. Les élèves ont pu avoir accès aux technologies et applications créatives les plus récentes et, grâce aux bénévoles Apple, découvrir des métiers qui leur étaient jusque-là inconnus. « Ces sources d’inspiration ont ouvert de nouvelles perspectives dans l’esprit des élèves et leur ont permis de construire leurs propres rêves », explique Eva Corbett, enseignante du secondaire au Terence MacSwiney Community College.
« Beaucoup d’enfants n’ont pas conscience de leur sens créatif avant de débuter le programme La créativité pour tous. Mais il leur suffit de commencer à dessiner sur un iPad pour découvrir que tout un monde d’innovation leur tend les bras. »
Eva Corbett, qui enseigne en s’appuyant sur des programmes Apple, a pu constater en direct les effets de ce partenariat et compte de nombreux exemples de réussite. L’un d’eux s’est produit avec Le code à la portée de tous, grâce auquel les élèves ont créé un prototype d’app nommé Food Fund. « L’app devait permettre de gérer un projet d’action sociale imaginé par des élèves, qui vise à réduire le gaspillage alimentaire dans les écoles des environs, redistribuer des denrées à une association de quartier venant en aide aux personnes en difficulté et faire prendre conscience de la détresse alimentaire qui peut exister tout près de chez nous. »
Un autre exemple cité par l’enseignante est celui d’un groupe d’élèves filles qui ont créé leur propre chanson intitulée « Live Out Loud » dans le cadre du programme La créativité pour tous. Leur hymne était si percutant qu’il a été sélectionné pour une campagne nationale officielle en faveur des jeunes LGBTI+. Le groupe utilise désormais GarageBand et iMovie pour produire sa propre musique et ses vidéos. « La conséquence sur leur avenir, c’est l’acquisition d’une certaine confiance en elles et l’audace d’essayer de nouvelles choses », affirme Eva Corbett.
Selon elle, le partenariat avec Apple a apporté une culture de créativité et d’innovation au Terence MacSwiney Community College. « Beaucoup d’enfants n’ont pas conscience de leur sens créatif avant de commencer le programme La créativité pour tous, explique l’enseignante. Mais il leur suffit de commencer à dessiner sur un iPad pour découvrir que tout un monde d’innovation leur tend les bras. »
Boise, Idaho
L’anglais et le code, deux sésames qui ouvrent des portes.
Pour de nombreuses personnes immigrées ou réfugiées en Amérique, l’intégration peut être une épreuve difficile à surmonter. La barrière de la langue est souvent un obstacle persistant, surtout quand il s’agit de trouver un emploi ou de poursuivre ses études. Dans l’Idaho, l’initiative Onramp a pour objectif de développer la main-d’œuvre locale par la formation continue du corps enseignant et la multiplication des opportunités pour les jeunes. Ce programme d’État constitue un partenariat unique entre Apple, la Boise State University, l’Idaho Digital Learning Alliance et le College of Western Idaho (CWI). Pour les membres du personnel enseignant du CWI comme Sarah Strickley, aider les personnes immigrées ou réfugiées à améliorer leurs capacités à communiquer en anglais leur permet de se rapprocher de la population locale et de changer les choses. « L’égalité n’est possible que si l’on forme des responsables à l’image du monde », déclare Sarah Strickley.
Le cursus anglais débutant et anglais seconde langue du CWI propose des cours de langue et d’informatique gratuits aux personnes non anglophones. Avec le soutien de l’équipe Community Education Initiative d’Apple, ce cursus intègre le programme La créativité pour tous ainsi qu’une initiation à Développer en Swift, et fournit des appareils pour acquérir des compétences en informatique. Sarah Strickley enseigne l’anglais débutant depuis 10 ans. Elle a conçu un cours qui favorise l’apprentissage de l’anglais par le code, et inversement. Elle enseigne à plus de 150 personnes issues d’au moins 30 pays, parlant plus de 31 langues différentes avec des niveaux d’éducation et de maîtrise informatique variés. Certaines n’ont jamais touché un iPad auparavant, tandis que d’autres sont titulaires de certifications avancées dans leur pays. Leur point commun : la barrière de la langue qui les entrave dans leur recherche d’emploi. Sarah Strickley explique que l’objectif est de proposer un programme durable que chaque personne peut aborder, quel que soit son niveau. Sa méthode combinant langue et codage renforce les atouts et les compétences propres à chaque élève.
« Le fait de mêler créativité, esprit de groupe et codage est une formule magique, car la technologie comble les écarts de langue ou d’éducation entre les personnes. »
Selon Sarah Strickley, la créativité joue un rôle majeur dans l’intégration. Elle s’appuie sur le Challenge Based Learning – une méthode consistant à résoudre des problèmes de la vie réelle grâce à la technologie – qui devient souvent la première occasion pour la plupart de ses élèves d’interagir et de créer du lien avec leur environnement social. Les jeunes apprennent de façon concrète à entrer en relation et à trouver des solutions, tout en gagnant en confiance et en se constituant un capital relationnel précieux. Les personnes immigrées ou réfugiées arrivent souvent dans l’Idaho sans aucun réseau ni système de soutien. Le travail de Sarah Strickley au sein du CWI leur permet en fin de compte de se faire entendre et de trouver leur place dans l’environnement qui est désormais le leur.
Sarah Strickley précise : « Chaque individu possède un ensemble de connaissances, quels que soient sa langue, son accent, son passé ou sa situation actuelle. L’éducation nous aide à partager ces connaissances entre nous pour aboutir à plus de compréhension. » Pour l’enseignante, la technologie joue un rôle d’égaliseur plaçant chacun et chacune sur un pied d’égalité. Avec des appareils en main et de nouveaux acquis en informatique, chaque membre d’une communauté détient le potentiel de trouver sa voie, ou même de la créer.
Johannesburg, Afrique du Sud
Le code, pour le plus grand nombre.
Katleho Letshae vit à Johannesburg, en Afrique du Sud. Quand un ami lui a parlé des cours de codage Apple proposés au Wilberforce Community College, il a sauté sur l’occasion.
« Il est rare de trouver ce genre de cours dans les pays émergents. »
Cette formation est portée par HBCU C2, une initiative de la Tennessee State University en partenariat avec Apple permettant aux HBCU (Historically Black Colleges and Universities) de proposer des opportunités de créativité et de codage à leurs élèves ainsi qu’à la population locale. HBCU C2 favorise l’égalité en matière d’innovation et d’éducation, et vise à résoudre des problèmes locaux par la conception d’apps et le langage de programmation Apple Swift.
En plus d’avoir contribué au lancement du cursus, Apple s’implique à différents niveaux, du financement et des équipements nécessaires à l’extension de l’initiative, jusqu’à la conception du contenu des cours. L’équipe Apple a aussi entraîné le personnel destiné à animer ces cours par le biais du programme de formation Apple Teacher.
À ce jour, l’initiative est mise en place dans 46 HBCU, tous s’étant engagés à agir comme centre d’innovation dans leur secteur géographique. Pour tenir cet engagement, chaque HBCU doit constituer une « équipe pour l’innovation » responsable de la mise en œuvre de l’initiative au niveau local, créer au moins deux cours chaque année universitaire conformes aux stratégies C2, et proposer des cours de créativité et de codage hors cadre universitaire s’adressant à des groupes de tous âges, y compris aux enfants de la maternelle jusqu’au secondaire, aux structures extrascolaires et aux associations de quartier. Cette stratégie a contribué à créer des opportunités permettant de diversifier la main-d’œuvre technologique et créative, et d’amoindrir la fracture numérique au sein de groupes minoritaires sous-représentés.
HBCU C2 a rencontré une telle réussite qu’il s’est exporté hors des États-Unis, dans trois établissements d’enseignement supérieur en Afrique délivrant un diplôme au bout de deux ans d’études et plus. Parmi eux, le Wilberforce Community College, où 88 jeunes ont participé au programme dès la première année.
Katleho Letshae en faisait partie. Il a conçu une app nommée Seasons, permettant de réguler la température des couvertures chauffantes électriques par Bluetooth sur iPhone. Dans le cadre de sa formation, il a recherché un problème local qu’il pourrait résoudre. C’est là que lui est venu cette idée. « Je voulais créer un moyen plus simple et plus sécurisé d’utiliser les couvertures chauffantes pour un public de tout âge », explique-t-il. L’app est encore un prototype mais il espère qu’elle sera lancée un jour. En attendant, Katleho Letshae prévoit la suite. Il a poursuivi sa formation au-delà du programme en autodidacte, simplement en se montrant curieux et en faisant des recherches sur Internet. Mais il envisage de passer un diplôme en informatique ou en technologie de l’information. « L’éducation est un tremplin qui permet d’évoluer et d’atteindre ses objectifs. »
Détroit, Michigan
Tout un programme pour Détroit.
« Je crois tellement en mes étudiantes et étudiants, et en leurs immenses capacités. Ils n’en ont peut-être pas conscience, mais moi, si. » Telayne Keith est née dans l’Ohio, mais l’éducation et l’esprit d’équipe sont des passions qui la suivent partout. Elle fait partie des nombreux talents de Détroit qui ouvrent de nouvelles voies dans le secteur technologique. En tant qu’animatrice au sein de Boys & Girls Clubs of Southeastern Michigan (BGCSM), elle a enseigné les principes du prototypage d’apps et de la conception centrée sur l’humain.
En juillet 2021, Apple s’est associé à BGCSM et Grow Detroit’s Young Talent (GDYT) pour créer un programme préparant les jeunes à l’emploi et aux études supérieures. Le programme de six semaines intitulé Code to Career a réuni 20 jeunes de 18 à 24 ans pour s’attaquer à des difficultés locales en matière de mode durable et de mobilité.
Telayne Keith dans son rôle d’animatrice s’est appuyée sur le Challenge Based Learning (CBL) – une méthode consistant à résoudre des problèmes de la vie réelle grâce à la technologie – pour amener des groupes d’étudiantes et étudiants à identifier des besoins et trouver des solutions novatrices. « Il est impossible de construire sur l’existant sans étendre ses connaissances. La curiosité est un facteur primordial », affirme-t-elle. Les jeunes sous sa responsabilité ont pu prendre conscience de leur potentiel créatif et de leur capacité individuelle à changer les choses. Telayne Keith se souvient de son éducation et de la façon dont sa mère utilisait des méthodes similaires au CBL pour l’inciter à trouver des réponses en faisant des recherches et des visites aux musées.
« L’éducation ne se fait pas forcément entre quatre murs ou avec un livre. Vous apprenez aussi des gens qui ne vous ressemblent pas, ou qui pensent différemment. »
Même sans expérience en codage, ses étudiantes et étudiants ont présenté leurs prototypes d’apps au jury et à des membres de la législature du Michigan à la fin du programme. Ces élèves ont pu compter sur leurs capacités à résoudre des problèmes et leur expérience en collaboration, et ont réussi à faire bouger les lignes au niveau local. Plusieurs ont poursuivi leur parcours en participant à l’Apple Developer Academy Foundation Program, un programme d’initiation au codage et à la conception sur un mois, ou ont choisi un cursus d’un an.
L’Apple Developer Academy est un puissant moteur de développement pour Détroit. En croisant esprit d’entreprise et créativité, l’Academy forme des jeunes pour les faire participer à l’économie des apps iOS. Les centres d’intérêt de Telayne Keith l’ont amenée à intégrer l’Academy en tant que mentor en conception d’expérience d’utilisation et d’interface (UX/UI) pour orienter et stimuler des individus vers de nouvelles opportunités en technologie. Elle a poursuivi sur sa lancée en décrochant un master en UX/UI à la Kent State University en août 2022. De BGCSM jusqu’à l’Apple Developer Academy, le pouvoir de transformation exercé par la technologie aide à créer un plus grand nombre de talents à Détroit.
Selon Telayne Keith, « il existe toujours un moyen de se frayer un chemin dans la vie. Et c’est précisément ce que permet l’apprentissage. » Telayne Keith et les Apple Professional Learning Specialists intervenant à BGCSM génèrent un cercle vertueux d’évolution au sein des communautés de Détroit. Les jeunes ayant intégré l’Apple Developer Academy retournent dans leurs établissements scolaires pour faire part de leur parcours et inspirer les nouvelles générations. Grow Detroit’s Young Talent (GDYT) a l’intention d’adopter le programme Code to Career de six mois de BGCSM et de l’étendre naturellement à un an de la maternelle jusqu’au lycée. Pour Telayne Keith, « l’éducation est un véritable moteur » qui permet à chaque membre de la ville de contribuer au développement de Détroit.
Ottawa, Canada
Des ressources qui remontent à la source.
Jusqu’à récemment, l’histoire des Premières Nations était quasiment absente de tout enseignement au Canada. La Loi sur les Indiens de 1876, qui visait à assimiler une large population diversifiée autochtone dans une société euro-canadienne, ses modifications ultérieures et les conséquences des pensionnats indiens – qui ont empêché 150 000 enfants de vivre leur culture sur des générations – ont souvent été omises. Le dernier pensionnat indien du Canada a été fermé en 1997. Cet évènement a ravivé le mouvement exigeant d’enseigner davantage la culture et l’histoire des Premières Nations aujourd’hui.
En 2015, l’Assemblée des Premières Nations (APN) a réuni des responsables pédagogiques autochtones originaires de l’ensemble des Provinces du Canada. L’APN a alors présenté une collection d’objets, de plans des pensionnats indiens et d’autres supports permettant d’enseigner l’histoire du Canada d’un point de vue autochtone. La demande pour cette collection a été phénoménale.
Cela a convaincu Apple de forger un partenariat avec l’APN afin de faciliter l’accès à l’éducation pour les personnes autochtones et non autochtones. « Les élèves et le personnel enseignant ont du mal à trouver des sources fiables sur la culture et l’histoire », déclare Renee St. Germain, directrice des langues et de l’enseignement au sein de l’APN et membre de la Première Nation de Rama. Elle participe à un projet permanent en collaboration avec Apple pour mettre à disposition des ressources numériques sur l’histoire des Premières Nations. Le résultat est un ensemble téléchargeable d’outils pédagogiques pratiques sur les droits, la culture et l’histoire des Premières Nations. Intitulé Notre heure est venue : La Trousse éducative de l’APN, il est gratuit et comporte une collection toujours plus étoffée de livres interactifs Apple Books pour aider le personnel enseignant autochtone ou non autochtone à intégrer de nouveaux points de vue dans ses cours et à favoriser un esprit de coopération, de compréhension et de mobilisation.
« L’éducation est la clé pour aborder les problèmes de grande ampleur et vaincre le racisme systémique ou la discrimination. Tout le monde va à l’école. Le système doit donc changer pour être en adéquation avec la société et les cultures d’aujourd’hui. »
Apple a aidé l’APN à créer 15 livres Apple Books en anglais et en français. Aujourd’hui, les efforts conjoints des Apple Distinguished Educators, l’initiative de formation communautaire d’Apple, des pédagogues, des responsables pédagogiques autochtones et des associations militantes continuent de donner les moyens d’enseigner l’histoire des Premières Nations. Renee St. Germain pense qu’il est toujours temps de lancer le dialogue, quel que soit le profil des gens, et quel que soit leur âge. Désormais, le corps enseignant peut enfin intégrer concrètement les Premières Nations dans les cours et susciter plus d’échanges sur ce passé douloureux. « L’égalité est au centre de toutes les actions de l’APN. La Trousse éducative est guidée par les Premières Nations », assure Renee St. Germain. Elle insiste sur l’importance pour les jeunes autochtones de voir leur identité représentée fidèlement. « Chaque classe ou presque comporte des élèves autochtones. » Le système est en train de changer dans tout le Canada et la Trousse éducative participe à rendre l’éducation plus égalitaire pour les jeunes autochtones et les prochaines générations.
Renee St. Germain développe des partenariats avec les établissements d’enseignement pour étendre la portée de la Trousse éducative. Parce que les Premières Nations sont multiples, Apple et l’APN poursuivent leur collaboration avec les responsables pédagogiques autochtones pour créer des versions régionales de la Trousse éducative qui refléteront mieux les diverses traditions, langues et cultures.
Selon Renee St. Germain, il reste encore beaucoup à faire pour les Premières Nations, que ce soit sur le plan du logement, de l’égalité des droits ou de la sécurité culturelle des jeunes et du corps enseignant. Et l’enseignement fait partie de l’équation. Comme elle le souligne : « Si l’éducation n’est pas égalitaire, quel domaine le sera ? »
Sichuan, Chine
La technologie au service de la tradition.
C’est à Ya’an dans le Sichuan qu’il est fait mention des premières plantations de thé dans des écrits en chinois. Avec ses quatre cours d’eau et ses montagnes environnantes, l’endroit est idéal pour la culture des théiers. Mais la renommée mondiale du thé du Sichuan sera bientôt égalée par celle des talents de la région.
En 2015, Apple a commencé son soutien à la China Foundation for Poverty Alleviation (CFPA) pour aider les familles paysannes à se regrouper en coopératives et vendre leurs produits plus efficacement. Les responsables de ces coopératives œuvrent pour la formation des familles et le développement entrepreneurial dans le paysage du commerce en ligne chinois. En 2020, Apple a aidé la CFPA dans la création du Mengdingshan Cooperative Development Institute, qui forme plus de mille responsables de coopératives au numérique chaque année.
Ying Wang, la présidente de coopérative, a appris à exploiter la technologie et des appareils comme l’iPad pour mieux gérer sa plantation. Elle raconte qu’avant tout était fait sur papier, et que l’iPad a simplifié l’acquisition des informations et des compétences nécessaires pour optimiser la production de thé. La plupart des personnes qui sont passées par l’institut n’avaient jamais vu ni utilisé une tablette auparavant. Des responsables comme Ying Wang les incitent à se former car elle est persuadée que la technologie renforce toute la communauté.
« Les responsables des coopératives sont comme des graines dans nos villages. Ils germent et bourgeonnent », déclare Ying Wang au sujet de l’éducation – en reprenant les mots de la personne qui l’a formée. L’institut propose de nombreux cursus sur des thèmes très variés, comme les rendements de produits saisonniers, les rouages de la chaîne logistique, le marketing ou l’optimisation des ventes. Grâce à leurs nouvelles compétences numériques, les familles et petites entreprises agricoles peuvent améliorer la qualité de leur thé pour l’exporter et dynamiser l’économie locale. « Nous vivons à l’ère de la technologie et de l’information, et plus à celle de l’agriculture traditionnelle. La formation nous permet de nous adapter à cette transformation », explique Ying Wang. Avant la création de l’institut, un grand nombre de jeunes du village de Ying Wang partaient chercher du travail dans les villes. Aujourd’hui, ces jeunes choisissent de rester en raison des nouvelles normes agricoles, de l’accès à des technologies innovantes et des formations plus pratiques. Ying Wang s’en réjouit. Elle espère même que d’autres jeunes viendront s’installer pour contribuer eux-aussi à la prospérité de la région. La CFPA étend les bonnes pratiques de l’institut à des zones rurales d’autres provinces.
« L’éducation influence chaque étape de nos vies ».
En tant que directrice, Ying Wang se forme et s’informe pour mieux gérer la coopérative et unir ses membres. Grâce à ses efforts, leurs revenus ont augmenté et leurs compétences numériques améliorent sans cesse la qualité des produits. La réputation du thé de Ya’an ne cesse de se propager grâce au talent de chaque membre de la communauté. « En venant au monde, nous sommes tous et toutes les mêmes : nous ne savons rien. Seule l’éducation permet de se construire. Et c’est alors qu’on est capable d’évoluer et de s’accomplir », déclare Ying Wang.
Birmingham, Alabama
Des communautés en plein développement.
Selon un dicton, le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans, et le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. À Birmingham dans l’Alabama, Ed Farm compte développer les compétences numériques dans le domaine des nouvelles technologies pour les générations à venir. Début 2020, Apple a conclu un partenariat avec les établissements d’enseignement de la ville, l’Alabama Power Foundation et TechBirmingham, pour créer Ed Farm, un programme favorisant l’égalité des chances dans l’éducation et préparant la main-d’œuvre de demain. Depuis, l’accès aux opportunités et à la technologie est facilité dans le système éducatif local.
Les personnes résidant dans la région de Birmingham, quel que soit leur âge, peuvent participer à Ed Farm de différentes façons. Le programme Teacher Fellows, avec le soutien d’Apple Professional Learning Specialists, forme des enseignantes et enseignants qui s’intéressent aux innovations pédagogiques et les aide à intégrer le cursus d’Apple Le code à la portée de tous dans leurs cours. Au collège et au lycée, ce programme s’appuie sur le Challenge Based Learning, une méthode consistant à résoudre des problèmes de la vie réelle au moyen de la technologie. Le programme Pathways est une formation gratuite sur Swift, le langage de programmation d’Apple, et favorise l’obtention d’une qualification post-lycée. Le lien entre Ed Farm et Birmingham est particulier, dans la mesure où le programme est soutenu par et pour la communauté afin de réinventer l’éducation par la technologie.
« On peut apprendre à tout âge. Il n’y a pas d’évolution sans éducation. »
Pathways a bouleversé la vie de Nikia Hackworth et de sa famille. Après de nombreuses années dans le secteur financier, elle a entendu parler d’Ed Farm sur les réseaux sociaux, et ça l’a intriguée. « Apprendre de nouvelles choses ne peut pas faire de mal », déclare-t-elle pour décrire sa participation à Pathways et sa formation au codage et à la technologie. Elle a mis à profit ses nouveaux acquis numériques en devenant analyste commerciale. Son rôle ne consiste pas à écrire du code, mais à parler un langage qui implique du code : elle fait la liaison entre des équipes techniques et des équipes commerciales. Ed Farm ne se contente pas d’apprendre à coder. Le programme fait prendre conscience que le monde technologique est multiple : des personnes qui possèdent un produit jusqu’aux responsables de projets, en passant par les analystes comme Nikia Hackworth, et bien d’autres encore. Nikia Hackworth est convaincue que l’éducation est un facteur de développement. « Plus on apprend, plus on évolue. »
La portée d’Ed Farm est vaste : de la maternelle jusqu’au lycée, à l’enseignement supérieur et au monde du travail, son impact transforme Birmingham en une Silicon Valley du Sud. Ce partenariat met en lumière des opportunités dont les résidentes et résidents de Birmingham n’avaient pas conscience et leur ouvre de nouvelles perspectives. Pour Nikia Hackworth, « pour progresser et devenir un arbre plus grand qu’on ne l’aurait imaginé, il faut sortir de son environnement trop exigu et aller vers un environnement plus fertile. »
Ce que nous faisons pour l’Éducation ne s’arrête pas là.
Aider les petites filles d’aujourd’hui à devenir les leaders de demain.
En 2018, Apple s’est associé au Malala Fund pour étendre l’action de l’association en faveur de l’éducation et l’égalité des filles. En soutenant le Malala Fund sur les plans financier, technologique, pédagogique et scientifique, Apple accélère l’émergence d’un avenir où chaque petite fille aura accès à une éducation de qualité, sécurisée et gratuite pendant 12 ans.
Éducation
La technologie Apple aide les équipes éducatives à libérer la créativité de leurs élèves grâce à des produits, une assistance et des programmes qui redéfinissent l’apprentissage.
Étudiantes et étudiants
Puissants et compatibles avec tout ce dont vous avez besoin pour vos études et plus encore, les appareils Apple vous laissent vous concentrer sur l’essentiel.
Enseignement supérieur
Apple favorise l’innovation dans tous les aspects de la vie universitaire : recherche de pointe, pratiques sportives et activités quotidiennes.