L’éducation est essentielle à la création d’un monde plus équitable. C’est pourquoi nous travaillons avec des partenaires dans plus de 100 pays et régions pour mobiliser les élèves, soutenir les pédagogues et créer des occasions d’apprentissage hors des salles de classe, dans une optique d’équité et de justices raciales. Parce qu’améliorer l’accès à l’éducation, c’est offrir à chaque personne les moyens de réaliser son plein potentiel.
L’éducation fait grandir les élèves, les leaders, les visionnaires, les communautés, tout le monde.
Épauler l’enseignement pour élever l’apprentissage.
Nous collaborons étroitement avec les spécialistes de l’éducation pour inspirer les élèves – tout en investissant dans le perfectionnement professionnel au travers de contenu pédagogique, de mentorat et d’autres outils.
à enseigner le
code,
ça change des vies.
Apprendre à enseigner le code, ça change des vies.
Avant d’enseigner au Miami Dade College, Eduardo Salcedo cultivait sa passion pour l’éducation, les technologies et l’humain en travaillant comme expert en science des données et en étudiant les technologies de l’information.
En 2022, il a trouvé une nouvelle façon de donner du sens à son cheminement. Il s’est inscrit à un cours pour apprendre à enseigner le code. Fruit d’une collaboration entre le Miami Dade College, la National Coalition of Certification Centers (NC3) et la Community Education Initiative d’Apple, ce programme offre des formations, des parcours éducatifs et des certifications pour aider les pédagogues à enseigner aux pros de demain.
Les emplois dans le secteur technologique connaissent un essor considérable à Miami depuis 2020, ce qui a poussé le Miami Dade College à former la relève pour combler la demande. L’établissement s’est donné pour mission d’aider sa population diversifiée, dont une grande partie est issue de l’immigration, à intégrer la main-d’œuvre locale et mondiale avec les compétences nécessaires pour s’épanouir. Grâce au partenariat du Miami Dade College avec la NC3, des personnes comme Eduardo Salcedo se sont jointes à l’équipe pédagogique.
« Tout le monde devrait être bilingue, c’est à dire savoir comment programmer. »
L’apprentissage entre pairs est au centre du programme de deux semaines de la NC3. En y participant, les personnes ayant peu ou pas d’expérience en programmation obtiennent une certification qui leur permet de transmettre leurs acquis. À partir du matériel de formation d’Apple et du langage de programmation Swift, elles apprennent à écrire du code, à créer des prototypes d’apps et à enseigner ces compétences en toute simplicité.
« L’enseignement à des pédagogues, c’est une tout autre façon de faire, explique Eduardo Salcedo. On leur demande quelle serait leur approche pour parler à des jeunes qui ne connaissent pas du tout la programmation ou qui n’ont jamais touché un Mac. On se concentre sur des stratégies de réussite. »
Maintenant maître instructeur au sein de la NC3, Eduardo Salcedo anime des formations en personne dans d’autres collèges communautaires et des organismes à but non lucratif. Et son bilan est remarquable : 96 % des pédagogues qui suivent son cours obtiennent leur certification.
Luis Napoles, originaire de Cuba, fait partie des personnes qui ont réussi le cours de programmation d’Eduardo Salcedo au Miami Dade College. Six mois seulement après son arrivée aux États-Unis, son app On Watch a été mise en avant dans le cadre du programme. Cet accomplissement a marqué une étape importante dans sa nouvelle vie et ses ambitions professionnelles. Luis Napoles exerce maintenant à temps plein dans le domaine des TI à Miami, et applique les concepts appris dans la formation sur le langage Swift d’Apple.
Mais ce programme va au-delà du développement de compétences et des bons résultats. Il a aussi créé une communauté d’enseignement à l’échelle des États-Unis.
Nombreux sont les participants et participantes qui collaborent à l’amélioration du contenu et aux méthodes pédagogiques, et cette communauté s’élargit rapidement. Le Miami Dade College agit à titre de centre d’innovation régional pour l’équité dans le cadre du Global Hispanic Serving Institution (HSI) Equity Innovation Hub, une initiative soutenue par Apple en partenariat avec la California State University à Northridge. Grâce à cette distinction et à l’investissement important d’Apple, Eduardo Salcedo et le Miami Dade College peuvent servir de ressource aux autres établissements du réseau qui veulent aider les élèves à réussir dans les carrières les plus recherchées de l’économie technologique.
« En presque deux ans auprès de la NC3, j’ai rencontré 40 ou 50 pédagogues qui changent des vies en enseignant des compétences que les jeunes peuvent immédiatement utiliser sur le marché du travail », souligne Eduardo Salcedo.
Vers une éducation inclusive plus accessible.
Diagnostiquée d’un trouble du spectre de l’autisme à un jeune âge, Jordyn Zimmerman a toujours eu des idées à revendre. Elle a toutefois eu du mal à les communiquer jusqu’à ses 18 ans, lorsqu’une équipe de soutien lui a donné accès à un iPad et à des apps de communication. Elle a alors pu commencer à transmettre ses connaissances et exprimer sa curiosité et ses besoins. Lorsqu’elle plaide pour l’accès à des outils de communication robustes pour elle-même et les autres personnes non verbales, elle souligne souvent que l’absence de parole ne signifie pas l’absence de langage.
Jordyn Zimmerman a obtenu un baccalauréat en politiques de l’éducation de l’Ohio University, où elle a œuvré en faveur d’une expérience postsecondaire plus inclusive pour elle-même et pour les autres. Également titulaire d’une maîtrise en éducation du Boston College, elle est en voie d’obtenir une maîtrise en administration des affaires.
Son expérience dans le domaine de l’éducation lui a fait prendre conscience des inégalités et injustices auxquelles font face les personnes qui vivent avec un handicap, et elle a décidé d’élargir son champ d’action pour aider les autres. Elle a donc lancé une conversation sur les systèmes et structures à l’origine de ces situations. Aujourd’hui, elle continue de réduire les obstacles à l’accès grâce à son travail politique et à ses partenariats.
Ses efforts lui ont valu le titre de présidente du conseil d’administration de CommunicationFIRST, un organisme national sans but lucratif. Elle siège également au comité du président des États-Unis pour les personnes ayant des déficiences intellectuelles (PCPID) : aux côtés d’organismes gouvernementaux, elle met en évidence des obstacles et des occasions, influence les politiques et promeut des initiatives qui soutiennent l’inclusion et l’accessibilité pour les personnes handicapées.
« C’est vraiment incroyable de contribuer au changement des systèmes. Les efforts sont en cours, et je n’ai pas toutes les réponses, mais si je peux provoquer des discussions qui mènent à une réduction des obstacles à l’accès, au moyen de politiques ou de partenariats, c’est déjà immense. »
Le travail de Jordyn Zimmerman est axé sur l’accessibilité et l’inclusion, et notamment sur l’accès à des expériences et des produits dont tout le monde peut bénéficier dans un contexte d’apprentissage. Et bien que l’accessibilité soit une composante de l’inclusion, elle ne fait pas tout. « Pour favoriser une véritable inclusion, il ne suffit pas d’avoir des outils technologiques, explique Jordyn Zimmerman. Ceux-ci doivent s’accompagner d’un soutien physique ou numérique afin que les personnes vivant avec un handicap puissent évoluer dans leur milieu dans la dignité, le respect et l’autonomie. »
À titre de cheffe de la stratégie de produit du Nora Project, elle participe à la conception de programmes qui offrent aux pédagogues et aux élèves des outils pour lutter contre les pratiques d’exclusion, ainsi qu’un cadre d’évaluation, de recherche, de collaboration et d’action en vue de l’élimination des obstacles à l’appartenance. Ces ressources permettent de générer des idées, de définir collectivement les problèmes liés à l’accès et de trouver des solutions novatrices en matière de conception et de mise en œuvre.
« L’éducation nous fait réfléchir en tant que communauté et nous aide à résoudre les problèmes de manière plus innovante, croit Jordyn Zimmerman. Elle permet à tout le monde de s’engager pleinement. »
En tant que membre de la communauté Apple Distinguished Educator (ADE), qui réunit des pédagogues transformant l’enseignement et l’apprentissage à l’aide des technologies Apple, Jordyn Zimmerman fait preuve de leadership éclairé afin que ses pairs aient accès à des pratiques éducatives novatrices pour les élèves en situation de handicap.
C’est notamment grâce à elle que les membres ADE ont changé leur façon d’envisager les technologies accessibles en classe. Présentatrice de talent, Jordyn Zimmerman publie également des ressources dans l’Apple Education Community – une plateforme de développement professionnel en ligne pour les pédagogues qui travaillent avec les technologies Apple –, dont des programmes intégrant les principes de la conception inclusive. Son travail donne aux spécialistes de l’éducation davantage d’occasions de remettre en question les systèmes qui perpétuent l’exclusion.
« C’est un honneur pour moi d’être entourée d’une si grande et remarquable communauté enseignante et d’avoir la chance de changer des vies. »
Lire la publication de Jordyn Zimmerman dans le Forum de l’Apple Education Community
S’approprier le langage, du code à l’anglais.
Pour beaucoup de gens qui immigrent ou se réfugient aux États-Unis, l’intégration représente une épreuve de taille. La barrière de la langue pose tout un défi, surtout quand vient le temps de chercher un emploi ou poursuivre des études.
En Idaho, l’initiative Onramp vise à développer la main-d’œuvre locale en formant le personnel enseignant et en ouvrant des possibilités pour les élèves. Ce programme d’État est le fruit d’un partenariat entre Apple, la Boise State University, l’Idaho Digital Learning Alliance et le College of Western Idaho (CWI). Aux yeux de profs comme Sarah Strickley, aider les personnes immigrantes ou réfugiées à améliorer leurs aptitudes à communiquer en anglais leur permet de se rapprocher des communautés et de s’impliquer. « Pour que l’équité devienne réalité, il faut former des leaders à l’image de notre monde », explique l’enseignante.
Le programme de tutorat en anglais et de langue seconde du CWI propose des cours linguistiques et informatiques gratuits aux non-anglophones. Avec l’appui de la Community Education Initiative d’Apple, il intègre les contenus de la collection La créativité pour tous et introduit aux ressources Programmer avec Swift. Il fournit également des appareils propices à l’acquisition de compétences numériques.
Sarah Strickley enseigne aux non-anglophones depuis plus de 10 ans. Elle a mis sur pied un cours qui favorise l’apprentissage de la langue par le code – et vice versa. Elle travaille avec plus de 150 élèves qui proviennent d’une trentaine de pays et parlent plus de 31 langues différentes.
Le niveau d’éducation et d’expérience technologique est très inégal : certaines personnes n’ont jamais touché à un iPad, alors que d’autres détiennent des certifications avancées dans leur pays d’origine. Ce que ces gens ont en commun, c’est la barrière linguistique qui freine leur recherche d’emploi. Pour Sarah Strickley, « l’objectif est d’offrir un programme durable à la portée de tout le monde, peu importe le niveau ». Son approche pédagogique de la langue et du code consolide les forces et les compétences propres à chaque personne.
« Quand on combine créativité, codage et esprit d’équipe, les technologies viennent combler les écarts linguistiques et éducatifs. La magie opère. »
Sarah Strickley croit que la créativité joue un rôle majeur pour intégrer les gens dans leur communauté. Elle pratique l’apprentissage par défis – une approche consistant à résoudre des problèmes bien réels à l’aide des technologies –, qui donne souvent lieu aux premières interactions avec la communauté. Les étudiants et étudiantes apprennent de façon concrète à entrer en relation et à proposer des solutions, tout en gagnant en assurance et en capital social.
Les personnes immigrées ou réfugiées en Idaho n’ont souvent aucun réseau ou système de soutien à leur arrivée. Le travail de Sarah Strickley au CWI leur permet de trouver leur voix et leur place dans l’environnement qui est désormais le leur.
L’enseignante précise : « Toute personne possède un bagage de connaissances, peu importe sa langue, son accent, son parcours ou sa situation. L’éducation favorise le partage de ce savoir et une meilleure compréhension. » Pour Sarah Strickley, les technologies jouent un rôle équilibrant qui place tout le monde sur un pied d’égalité. Avec les appareils et le savoir technologique nouvellement acquis, chaque membre de la communauté est en mesure de saisir des occasions gagnantes, ou même d’en créer.
Des communautés en plein développement.
Selon un vieux dicton, le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. L’autre meilleur moment, c’est maintenant. À Birmingham, en Alabama, Ed Farm compte développer les compétences numériques dans le domaine des technologies pour les générations à venir. Début 2020, Apple a conclu un partenariat avec le district scolaire Birmingham City Schools, l’Alabama Power Foundation et TechAlabama pour créer Ed Farm, une initiative qui prône l’équité en éducation et prépare la main-d’œuvre de demain. Avec son écosystème éducatif axé sur la communauté, Ed Farm ouvre des portes aux jeunes et rend les technologies plus accessibles.
Les gens de la région de Birmingham, quel que soit leur âge, peuvent participer à Ed Farm de toutes sortes de façons. Le programme Teacher Fellows, avec le soutien des Apple Professional Learning Specialist forme des pédagogues qui veulent innover en classe et les aide à intégrer les ressources La programmation pour tous dans leurs cours. Le programme Student Fellows, de son côté, développe les compétences des jeunes de la fin du primaire et du secondaire en misant sur l’apprentissage par défis, une approche de résolution de problèmes concrets axée sur les technologies. Et le programme Pathways to Tech propose une formation gratuite sur Swift, le langage de programmation d’Apple, en plus d’encourager la poursuite d’études postsecondaires. L’initiative Ed Farm entretient une relation unique avec Birmingham, en ce sens qu’elle est soutenue par et pour la communauté, tout ça pour repenser l’éducation dans une optique technologique.
« Il n’est jamais trop tard pour s’instruire. Quand on arrête d’apprendre, on arrête d’avancer », déclare Nikia Hackworth, une participante du programme Pathways to Tech.
Nikia Hackworth a vu le programme Pathways to Tech changer sa vie et celle de sa famille. Après de nombreuses années dans le secteur financier, elle a entendu parler d’Ed Farm sur les réseaux sociaux, et ça l’a intriguée. « Apprendre, ça ne peut jamais être mauvais », ajoute-t-elle à propos de sa participation à Pathways to Tech et de sa formation en codage et en technologies. Elle a mis à profit ses acquis numériques en devenant analyste d’affaires. Si le codage n’est pas la principale activité de son nouveau rôle, elle comprend suffisamment le langage pour faire le pont entre les équipes techniques et commerciales.
Loin de se limiter à l’enseignement de la programmation, Ed Farm démontre que les technologies ouvrent la voie à toutes sortes de parcours – comme ceux de responsable de produit, de gestionnaire de projet ou, à l’instar de Nikia Hackworth, d’analyste d’affaires. Celle-ci est d’ailleurs convaincue que l’éducation est un moteur de croissance : « Plus on en sait, plus on va loin. »
Ed Farm est un partenaire d’éducation numérique pour les communautés. Sa portée est vaste : de la maternelle au secondaire, puis de l’enseignement supérieur au marché du travail, Ed Farm transforme Birmingham en une Silicon Valley du Sud. Pour les gens de la région, le partenariat met en lumière des possibilités peu connues qui ouvrent de nouvelles perspectives de croissance. Aux yeux de Nikia Hackworth, « pour progresser, il faut sortir de notre zone de confort, et trouver ce terreau fertile où nous pouvons nous épanouir et laisser pousser le grand arbre qui sommeille en nous ».
Une culture d’innovation et de créativité.
Hollyhill, quartier en périphérie de Cork en Irlande, abrite le siège européen d’Apple. C’est aussi là que le Terence MacSwiney Community College, un établissement d’enseignement général et professionnel, accueille ses élèves de 12 à 18 ans. En 2015, la direction de l’école a formé un partenariat avec Apple.
Des bénévoles de l’entreprise ont ainsi collaboré avec des profs pour intégrer les ressources La programmation pour tous et La créativité pour tous afin de mieux motiver les élèves. Apple a également fourni les fonds et les technologies nécessaires pour la mise en pratique des apprentissages.
Ce partenariat a eu un effet positif dans l’ensemble de la communauté. Les élèves du Terence MacSwiney Community College ont désormais accès aux technologies et outils de créativité les plus récents, et la présence des bénévoles d’Apple leur a fait découvrir des métiers jusqu’ici inconnus. « Ces gens inspirants ont ouvert des portes dans l’esprit des jeunes et leur ont permis de bâtir leurs propres rêves », explique Eva Corbett, enseignante de premier cycle au Terence MacSwiney Community College.
« Beaucoup d’élèves n’ont pas conscience de leur inventivité avant d’assister aux cours La créativité pour tous. Il leur suffit de dessiner sur iPad pour accéder à tout un monde de possibilités. »
Eva Corbett, qui s’appuie sur les programmes Apple pour enseigner, a pu constater les retombées du partenariat et les nombreux bons coups de ses élèves. Par exemple, lors d’une leçon La programmation pour tous, les jeunes ont créé un prototype d’app : Food Fund. « L’app devait soutenir la gestion d’un projet d’action sociale – aussi conçu par les élèves – visant la réduction du gaspillage de nourriture dans les écoles environnantes, la redistribution de denrées à l’organisme local Penny Dinners et la sensibilisation aux besoins alimentaires de la communauté. »
Autre réussite digne de mention : la chanson Live Out Loud. Composée par un groupe de jeunes filles dans le cadre d’un cours La créativité pour tous, l’œuvre était si percutante qu’elle a été sélectionnée pour une campagne gouvernementale célébrant la jeunesse LGBTI+. Le groupe utilise maintenant GarageBand et iMovie pour produire ses propres chansons et vidéos. « Cette expérience aura une incidence positive sur l’avenir de ces adolescentes, car elles auront acquis la confiance nécessaire pour essayer de nouvelles choses », avance Eva Corbett.
Selon elle, le partenariat a instauré une culture de créativité et d’innovation au Terence MacSwiney Community College. « Beaucoup d’élèves n’ont pas conscience de leur inventivité avant d’assister aux cours La créativité pour tous, fait-elle remarquer. Il leur suffit de dessiner sur iPad pour accéder à tout un monde de possibilités. »
Propulser
aujourd’hui
les carrières de demain.
Nous aidons les gens de tous âges à se préparer aux carrières de demain à l’aide de l’apprentissage créatif, du développement des compétences et d’expériences concrètes.
Bâtir des apps. Bâtir la confiance.
Le campus de Newark de la Rutgers University possède la population étudiante la plus diversifiée aux États-Unis, dont de nombreuses personnes sans-papiers ou sans logement, ou faisant face à d’autres obstacles. Les membres du personnel enseignant sont du même avis : pour que ce public entre à l’université et poursuive un cursus, il faut le préparer dès le secondaire, et la programmation est l’un des meilleurs vecteurs de réussite.
Pour faciliter le passage du secondaire à l’enseignement supérieur, les têtes dirigeantes de l’établissement ont créé un programme de sept semaines, (G)eneration Code. Chapeauté par l’ancienne vice-rectrice Sherri Butterfield et conçu en collaboration avec Prime Factors Learning Lab, (G)eneration Code mise sur une approche globale de formation de la relève. Prime Factors est un organisme sans but lucratif créé par Elliot Ikheloa, originaire de Newark et diplômé de Harvard, et ses amis d’enfance Emmanuel Larose et Daniel Gadabor. Ils ont fondé l’organisme de manière à redonner à la collectivité et collaborent avec le campus de Newark de la Rutgers University pour nourrir les ambitions des jeunes du secondaire dans la région.
Dans le cadre du programme, les élèves apprennent le langage de programmation Swift à l’aide du matériel de formation d’Apple et créent, en sept semaines, une app entièrement fonctionnelle sur Mac et iPad. (G)eneration Code prévoit également des activités d’équipe comme de l’escalade en nature, des ateliers artistiques et même la conception d’une murale affichée sur le campus.
Apple soutient l’initiative en fournissant des Mac et des iPad, et en mettant les élèves en contact avec des membres de ses diverses équipes pour montrer que des occasions sont à saisir dans un monde technologique en pleine évolution. L’entreprise offre aussi des bourses et des possibilités de perfectionnement professionnel au sein du réseau de la Community Education Initiative, pour promouvoir la maîtrise de Swift et du développement d’apps.
Muhammed Fakunmoju, étudiant au campus de Newark de la Rutgers University, a participé au programme (G)eneration Code durant son premier cycle de secondaire. À l’époque, il ne savait pas quel établissement postsecondaire choisir et doutait de pouvoir poursuivre ses études en tant que personne sans papiers. Mais après avoir rencontré la communauté et le personnel enseignant du campus de Newark, il s’est rendu compte de la bienveillance et du dévouement de la direction et a su qu’il avait trouvé le bon endroit. Grâce à une bourse, Muhammed Fakunmoju en est maintenant à sa deuxième année à la Rutgers University et effectue un stage au bureau du vice-recteur. L’établissement l’a même aidé à devenir citoyen au moyen d’un programme spécial. Muhammed Fakunmoju estime que (G)eneration Code a marqué un tournant dans son parcours éducatif et personnel, et il a réintégré le programme à titre d’instructeur apprenti.
« Je veux changer le monde, et je pense que l’informatique va m’aider à y arriver. »
Nombre d’élèves du programme (G)eneration Code font bouger les choses à Newark en utilisant Swift et Xcode sur Mac pour créer des apps qui répondent aux enjeux de la collectivité. Une app aide la population locale à accéder aux soins de santé, tandis qu’une autre s’attaque à l’insécurité alimentaire en facilitant les contacts avec les banques alimentaires locales.
Le partenariat entre Apple, le campus de Newark de la Rutgers University et le programme (G)eneration Code témoigne de l’incidence réelle des initiatives de programmation complètes et inclusives, de même que de l’importance du soutien institutionnel.
« La mission de l’administration, c’est de démanteler des systèmes ou d’en mettre de nouveaux en place pour aider les étudiantes et étudiants à réaliser leur potentiel », affirme Sherri Butterfield.
Soutenir le changement par le mentorat intergénérationnel.
Ancienne enseignante au secondaire devenue entrepreneure, Seretha Tinsley a passé sa vie à redonner à son milieu par le mentorat. Depuis 2009, elle occupe divers postes de direction au sein de l’organisme National Coalition of 100 Black Women, Inc. Elle y a trouvé son inspiration et sa vocation : accompagner des femmes et jeunes filles noires de la collectivité, tout en préparant une nouvelle génération de leaders au sein de la structure.
Serenity Bryce fait partie de cette relève : elle s’est jointe à l’organisation comme stagiaire en 2020 et collabore désormais avec Seretha Tinsley pour diriger le programme éducatif le plus important de l’organisme, Keeping It 100 with Code. Bien que des générations les séparent, les deux femmes sont de brillantes mentores qui puisent dans leurs expériences au profit d’une mission collective : initier les jeunes à la programmation.
« La programmation s’inscrit dans tout ce que nous faisons, explique Seretha Tinsley. Nous nous sommes rendu compte que l’accès à l’information est capital, aussi bien pour nous que nos jeunes, et que nous devions œuvrer en ce sens. »
L’organisme National Coalition of 100 Black Women, Inc. compte 62 sections réparties dans 27 États, défend les intérêts des femmes et jeunes filles noires à l’échelle mondiale et s’efforce d’être un catalyseur de changement pour l’égalité entre les genres en matière de santé, de possibilités économiques et d’éducation. Sachant que les jeunes femmes noires sont relativement peu représentées dans le secteur technologique, Seretha Tinsley et Serenity Bryce ont reconnu la nécessité d’un programme qui tirerait parti des outils déjà disponibles pour enseigner un nouveau langage donnant accès à cette industrie.
Les étudiantes qui participent au programme Keeping It 100 with Code n’ont pas d’expérience préalable en développement et sont souvent issues de communautés défavorisées. En cinq mois, elles passent d’un niveau de base à un niveau avancé en suivant les cours La programmation pour tous d’Apple. Un pourcentage impressionnant (80 %) réussissent le programme et présentent des projets de code, dont, pour les plus expertes, des apps conçues dans Xcode. Apple appuie l’initiative en fournissant des appareils, du contenu de programmation et du mentorat donné par les membres de ses diverses équipes.
« Le programme fait plus qu’enseigner le code, explique Seretha Tinsley. Il crée un espace où les jeunes peuvent collaborer de manière positive. »
La mentore se souvient d’une élève plus réservée que ses camarades. Lors de la cérémonie de remise de diplômes, elle a révélé qu’elle vivait avec un trouble d’apprentissage qui l’empêchait de participer pleinement à sa formation. Le programme lui a permis de développer la confiance nécessaire pour utiliser sa voix, et valoriser quelque chose qu’elle croyait impossible à accomplir : apprendre le code.
« Ce que j’aime le plus dans mon accompagnement de ces jeunes femmes, c’est de les voir grandir, gagner en confiance et voler de leurs propres ailes, affirme Serenity Bryce. Pour moi, c’est la meilleure partie de mon travail. » Les étudiantes apprennent à résoudre des problèmes, à repérer des erreurs dans leur code et à travailler ensemble pour trouver des solutions. Ces compétences importantes, qui les accompagneront tout au long de leur vie, les préparent à la réussite.
En utilisant le code comme base, Seretha Tinsley et Serenity Bryce travaillent de concert pour améliorer les perspectives de carrière des futures générations de femmes et de jeunes filles noires dans le domaine technologique. Leur parcours en lui-même incarne la visée du programme. Le mentorat, en l’occurrence entre deux femmes au sein d’un organisme, peut avoir un effet d’entraînement positif sur les programmes et leurs retombées au sein des communautés ciblées.
« Travailler avec Madame Tinsley est un véritable honneur, mentionne Serenity Bryce. Les jeunes femmes de ma génération, à l’image de nombreuses participantes du programme, recherchent des modèles qui peuvent leur montrer la voie et leur donner la confiance nécessaire pour s’épanouir. »
« Je crois fermement que si vous attendez le meilleur de quelqu’un, c’est ce que vous obtiendrez », conclut Seretha Tinsley.
Former les enseignantes.
Transformer les horizons.
Le Women’s Empowerment Center, une extension de la prison du comté de Harris, a ouvert ses portes en février 2023 au cœur de Houston, au Texas, pour aider les femmes incarcérées à transformer leur vie. L’équipe du programme les accompagne pour qu’elles trouvent un emploi valorisant et brisent le cycle de l’incarcération. Le centre offre un soutien complet, incluant des programmes de formation conçus par le Houston Community College. Il propose également des ateliers de perfectionnement des compétences, du mentorat et du développement personnel et émotionnel.
Parmi les cours offerts, une formation de six semaines sur les notions élémentaires des technologies Apple est donnée par Jorge Gabitto – surnommé Monsieur G par ses élèves. Ce pédagogue passionné souhaite redonner à la collectivité et améliorer les conditions de vie de populations se sentant souvent oubliées.
« Je veux que tout le monde sache que les personnes incarcérées sont des êtres humains, explique-t-il. Il leur faut des compétences pour avancer et trouver un emploi. »
Jorge Gabitto croit au pouvoir transformateur de l’éducation, qu’il considère comme un outil essentiel de réhabilitation et d’autonomisation. Dans le cadre de son cours, les résidentes du Women’s Empowerment Center passent du temps dans un laboratoire Apple doté d’iMac, de MacBook Pro et d’iPad. Elles apprennent à utiliser Numbers pour créer des feuilles de calcul, gérer un budget et se servir de tableaux croisés dynamiques à des fins professionnelles. L’écriture étant l’une des compétences clés du programme, elles utilisent aussi Pages pour rédiger des lettres professionnelles, bâtir leur CV et écrire à leur famille. Comme de nombreuses participantes se passionnent pour la musique, Jorge Gabitto a conçu des cours à l’aide de GarageBand pour leur donner des moyens créatifs et thérapeutiques de s’exprimer. Enfin, chaque élève découvre le code dans Swift Playgrounds. L’idée est d’initier les femmes à la programmation et aux carrières dans le domaine des STIAM.
Christina, une résidente du centre, explique qu’elle a été aux prises avec la dépendance pendant la majeure partie de sa vie et qu’elle a fait plusieurs séjours en prison depuis l’âge de 15 ans. Le Women’s Empowerment Center est différent de la prison du comté à ses yeux : il l’a aidée à se rebâtir et à acquérir des compétences importantes.
« J’ai des objectifs, et je sais que je peux les atteindre grâce au programme. Le cours sur les bases des technologies Apple m’a donné une deuxième chance en élargissant mes choix de carrière. »
Christina a également apprécié le cours d’écriture : « J’ai écrit une lettre à mon père, qui nous a récemment quittés, et un message de remerciement pour ma fille de 11 ans, qui doit prendre le relais pendant mon absence. » Elle a renforcé sa confiance en soi, et notamment en ses capacités. « J’ai vécu tellement de choses. Je sais que je peux être quelqu’un. Je l’ai vu en moi-même et je me suis rendue jusqu’ici. » Christina a l’intention d’obtenir son diplôme d’études secondaires et de poursuivre sa formation après sa libération pour devenir électricienne.
Cette initiative témoigne de l’importance de l’égalité des chances et de la résilience de l’esprit humain.
Développer les talents locaux à Detroit.
Originaire de l’Ohio, Telayne Keith a foi en ses élèves et leurs capacités. « Que mes jeunes voient leur potentiel ou non, moi, je le vois. » L’enseignante communique sa passion pour l’éducation et l’entraide partout où elle va. À Détroit, elle fait partie des talents qui ouvrent de nouvelles voies dans un monde tourné vers les technologies. Au sein des Boys & Girls Clubs of Southeastern Michigan (BGCSM), elle a enseigné les principes de prototypage d’apps et de conception centrée sur l’humain. Aujourd’hui, elle est mentore principale en conception à l’Apple Developer Academy.
Apple s’est associée à BGCSM et Grow Detroit’s Young Talent (GDYT) en juillet 2021 autour de Code to Career, un programme qui réunit des élèves de 16 à 18 ans pour s’attaquer à des enjeux locaux, notamment en matière de mobilité et de mode durable. L’initiative vise à préparer les jeunes au marché du travail et aux études supérieures.
Dans son rôle d’animatrice, Telayne Keith s’appuie sur l’apprentissage par défis d’Apple – qui consiste à résoudre des problèmes réels avec les technologies – afin d’amener chaque groupe à cibler des besoins et à élaborer des solutions inventives. « On ne peut développer ce qu’on a sans élargir ce qu’on sait, explique-t-elle. La curiosité est essentielle. » Ses élèves peuvent prendre conscience de leur potentiel créatif et de leur capacité à faire bouger les choses. Telayne Keith se souvient que, durant son enfance, sa mère utilisait des méthodes similaires à l’approche par défis pour l’inciter à trouver des réponses en faisant des recherches et en visitant des musées.
« L’éducation ne se fait pas forcément entre quatre murs ou avec un livre. On apprend des gens qui sont différents de soi ou qui pensent autrement. »
Même sans expérience en programmation, ses élèves parviennent à présenter leurs prototypes d’apps aux juges et aux parlementaires du Michigan à la fin du programme. Plusieurs poursuivent leur parcours à la fondation de l’Apple Developer Academy pour s’initier au code et à la conception pendant un mois, et d’autres posent même leur candidature pour le programme d’un an.
Selon Telayne Keith, « il y a toujours moyen de tracer sa propre voie dans la vie, et c’est l’éducation qui rend tout ça possible ». Aux côtés des Apple Professional Learning Specialists qui soutiennent les BGCSM, elle donne une impulsion constructive au développement communautaire de Détroit. Les élèves de l’Apple Developer Academy retournent dans les écoles où ils et elles ont étudié pour raconter leur parcours et inspirer la relève. Pour Telayne Keith, « l’éducation est un véritable moteur » qui permet à chaque membre de la collectivité de rendre Détroit encore plus extraordinaire.
Technologie et tradition. En coopération.
C’est à Ya’an, dans le Sichuan, que se trouvent les plus anciennes plantations de thé recensées en Chine. Les quatre cours d’eau et les crêtes qui entourent la ville en font un lieu de culture idéal. Et le talent des personnes qui y habitent fera bientôt honneur à ce produit local de renommée mondiale.
Depuis 2015, Apple soutient la China Foundation for Rural Development (CFRD) pour aider les propriétaires de terres agricoles à se regrouper en coopératives et à vendre leurs produits plus efficacement. Les responsables de ces coopératives contribuent à développer les compétences chez les membres et à promouvoir la croissance entrepreneuriale dans l’écosystème du commerce électronique chinois. En 2020, Apple a assisté la CFRD dans la création de la Mengdingshan Academy, qui forme chaque année plus de mille responsables de coopératives au numérique.
Ying Wang, présidente d’une coopérative, a appris à utiliser les technologies et des appareils comme iPad pour mieux gérer son exploitation agricole. Elle raconte qu’avant, tout se faisait sur papier et qu’iPad a simplifié la transmission des informations et des compétences nécessaires pour améliorer la production de thé. Parmi les personnes qui intègrent la Mengdingshan Academy, beaucoup n’ont jamais touché ni même vu une tablette. Elles sont encouragées à se former par des leaders comme Ying Wang, qui croit à la force consolidante des technologies pour les communautés. Plus de 3 300 leaders de coopératives rurales comme Ying Wang ont reçu une formation numérique à l’académie.
Parallèlement, avec le soutien d’Apple, la CFRD a collaboré avec des partenaires à la création d’un programme sur l’environnement écologique pour la revitalisation rurale. La formation vise à promouvoir la sensibilisation au développement durable et à renforcer les capacités des leaders de coopératives rurales.
« Les responsables des coopératives sont comme des graines qui germent et prennent racine chez nous », affirme Ying Wang, reprenant des mots entendus en classe. L’académie propose des formations sur toutes sortes de sujets, du rendement saisonnier à la chaîne logistique, en passant par le marketing et l’optimisation des ventes. Grâce aux compétences numériques acquises, les familles et les petites entreprises agricoles peuvent améliorer la qualité de leurs exportations et dynamiser leur économie locale. « Nous vivons à l’ère des technologies et de l’information, celle de l’agriculture traditionnelle est révolue, poursuit Ying Wang. Former les talents nous aide à opérer cette transformation. »
Avant l’arrivée de la Mengdingshan Academy, beaucoup de jeunes quittaient le village pour tenter leur chance en ville. Aujourd’hui, la mise en place de normes agricoles éprouvées, de technologies innovantes et de formations plus pratiques les incite à rester. Ying Wang s’en réjouit, et elle espère voir de nouveaux talents s’installer et contribuer à la prospérité de la région.
La CFRD étend maintenant les méthodes exemplaires de l’académie aux zones rurales d’autres provinces. De plus, Apple a accordé des bourses à 20 leaders de coopératives rurales d’exception pour les aider à mieux développer leur entreprise, et encourager une nouvelle cohorte à apprendre par elle-même et à faire avancer les régions rurales.
Selon Ying Wang, « l’éducation influence chaque étape de la vie ».
Comme directrice, elle étudie et recherche des moyens de mieux gérer sa coopérative et d’y renforcer la cohésion. Le résultat de ses efforts? Les revenus des membres ont augmenté, et les compétences numériques rehaussent continuellement la qualité du produit. La réputation de Ya’an et de son thé ne cesse de croître grâce au talent des gens de la communauté. « À la naissance, tout le monde part de zéro, conclut Ying Wang. Seule l’éducation nous donne les moyens de bâtir qui nous sommes. C’est elle qui nous permet de voler de nos propres ailes et de nous épanouir. »
Promouvoir l’équité par l’éducation.
Nous collaborons avec les communautés noires, hispaniques et autochtones et les soutenons pour amplifier leur voix.
Transmettre les cultures et histoires des Premières Nations.
Jusqu’à tout récemment, l’histoire des Premières Nations n’était pratiquement pas enseignée au Canada. Les programmes scolaires faisaient souvent fi des dispositions historiques et actuelles de la Loi sur les Indiens de 1876 – qui visait l’assimilation d’une population vaste et diversifiée de Premières Nations à la société non autochtone – et de l’impact des pensionnats ayant empêché quelque 150 000 enfants d’exprimer leur culture sur plusieurs générations. La fermeture du dernier pensionnat autochtone du Canada, en 1997, a ravivé le mouvement pour une meilleure transmission de la culture et de l’histoire des Premières Nations.
En 2015, l’Assemblée des Premières Nations (APN) a réuni des leaders pédagogiques autochtones de partout au Canada. Elle a présenté une collection d’artefacts, de cartes de pensionnats et d’autres supports pour promouvoir l’enseignement de l’histoire canadienne du point de vue des Premières Nations. Cette collection a été énormément sollicitée.
C’est ce qui a convaincu Apple de former un partenariat avec l’APN pour rendre ce matériel plus accessible aux élèves autochtones et non autochtones. « Les profs et leurs classes ont du mal à trouver des sources fiables sur la culture et l’histoire », déclare Renee St. Germain, directrice des langues et de l’apprentissage au sein de l’APN et membre de la Première Nation de Rama. Elle participe à un projet collaboratif avec Apple pour promouvoir l’accessibilité des ressources numériques sur l’histoire des Premières Nations.
Le résultat est un ensemble téléchargeable d’outils éducatifs portant sur les droits, la culture et l’histoire des Premières Nations. Intitulée Notre heure est venue : La trousse éducative de l’APN, cette ressource gratuite propose une collection grandissante de livres Apple Books interactifs à l’intention des pédagogues autochtones et non autochtones qui désirent présenter de nouveaux points de vue en classe et favoriser un esprit de collaboration, de compréhension et d’action.
« L’éducation est la clé pour aborder les enjeux de société et vaincre le racisme systémique et la discrimination. Tout le monde va à l’école. Le système doit donc changer pour être en adéquation avec la société contemporaine et les cultures qui la façonnent », estime Renee St. Germain.
Apple a aidé l’APN à créer 15 livres Apple Books en anglais et en français. Aujourd’hui, les efforts conjoints de membres Apple Distinguished Educator et de la Community Education Initiative d’Apple, de spécialistes pédagogiques, de leaders autochtones en éducation et d’organisations militantes continuent d’outiller les profs pour transmettre l’histoire des Premières Nations. Selon Renee St. Germain, « il n’y a pas de mauvais moment ni d’âge idéal pour entamer le dialogue ».
Désormais, le corps enseignant peut intégrer concrètement les notions relatives aux Premières Nations dans ses cours et alimenter la discussion sur ce sujet délicat. « L’équité est au centre de toutes les actions de l’APN, et la trousse éducative est guidée par les Premières Nations », assure Renee St. Germain, qui insiste sur l’importance d’une bonne représentation pour les élèves autochtones. « Il y a des jeunes des Premières Nations dans presque toutes les classes. » Le changement systémique prend de plus en plus d’ampleur au Canada, et la trousse participe à rendre l’éducation plus équitable pour les élèves autochtones et les générations futures.
Renee St. Germain travaille actuellement avec des centres de services scolaires pour diffuser la trousse à plus grande échelle. Parce que les Premières Nations sont multiples, Apple et l’APN continuent de faire appel à des leaders pédagogiques autochtones pour créer des versions régionales reflétant mieux les diverses traditions, langues et cultures.
Renee St. Germain croit qu’il reste encore beaucoup à faire pour les Premières Nations, qu’il s’agisse d’accès au logement, d’égalité des droits ou de sécurisation culturelle pour les élèves et le corps enseignant. À ses yeux, l’éducation fait partie du processus. Comme elle le souligne : « S’il n’y a pas d’équité en éducation, où peut-il bien y en avoir? »
Des solutions locales aux retombées mondiales.
Pour l’organisme sans but lucratif Enactus, créer des occasions et améliorer le monde, ça commence à l’échelle communautaire. De concert avec des responsables d’entreprise à l’échelle de la planète, Enactus crée des solutions entrepreneuriales aux problèmes locaux et favorise un changement durable qui génère des retombées économique à long terme.
Le programme Community Change Makers d’Enactus, créé en partenariat avec Apple, s’inscrit dans cette optique en démocratisant l’accès aux parcours d’informatique dans les établissements d’enseignement supérieur, et en aidant les étudiants et étudiantes à faire carrière dans le secteur florissant des apps iOS au Mexique.
Le programme rassemble neuf universités, notamment le Tec de Monterrey, qui comptent au total 12 labos de développement iOS. Chaque labo est équipé de Mac et d’iPad offerts par Apple, et les contenus pédagogiques s’inspirent des principes de l’apprentissage par défis et des ressources La programmation pour tous développés par l’entreprise. Depuis 2017, les responsables des labos et le personnel enseignant offrent des cours sur le langage de programmation Swift pour montrer aux élèves comment déployer le potentiel des technologies. En 2021, le programme a ajouté des cours d’introduction à l’informatique pour les jeunes de la collectivité.
Elvia Rosas, enseignante au Tec et Apple Distinguished Educator, aime inspirer ses étudiants et étudiantes en leur posant des questions hypothétiques et en leur demandant d’imaginer un monde qui leur ressemble.
« La technologie peut servir à créer des solutions pour résoudre certains problèmes de la collectivité. »
Elvia Rosas compte parmi les profs qui participent au programme Community Change Makers d’Enactus. Elle a commencé à enseigner l’informatique au Tec après avoir travaillé pendant 14 ans dans le secteur technologique. Elvia Rosas était jeune fille lorsqu’elle a créé son premier logiciel dans une petite ville près de Monterrey. Et depuis, elle voit le code comme un moyen de bâtir des communautés et d’entraîner des changements concrets. Elle encourage ses élèves à « prendre conscience qu’il est possible d’avoir une vraie influence sur le monde ».
Beaucoup de personnes participent à son cours sans aucune expérience en programmation. Au cours des cinq premières semaines, elles se lancent dans le développement avec Swift, en créant des algorithmes d’apprentissage machine à l’aide du cadre Create ML d’Apple et en mettant au point des apps d’informatique spatiale pour Apple Vision Pro. À la fin du cours de dix semaines, une cohorte a pu collaborer avec l’école de médecine et de sciences de la santé du Tec à la conception d’apps personnalisées, dont une qui mise sur la vision par ordinateur pour déterminer où placer des points de suture, et une autre qui utilise les modèles Core ML pour analyser les radiographies pulmonaires.
Des centaines d’élèves du programme Community Change Makers prennent part à des marathons de programmation soutenus par Apple; les défis sont lancés par des entreprises mexicaines et portent sur des enjeux tels que l’égalité entre les genres, la santé et le bien-être, l’éducation et le développement durable. Les participants et participantes imaginent des apps à l’aide de Swift et Xcode et présentent leur travail à des entreprises qui sont à la recherche de spécialistes du développement iOS.
Une membre de l’équipe gagnante du premier marathon de programmation national axé sur les femmes d’Enactus, Gaby Sanchez, a tiré parti de son expérience pour faire avancer ses objectifs de carrière dans le génie logiciel : « Depuis notre victoire, je n’ai pas arrêté. Je suis allée à cinq marathons de programmation. C’est magnifique de voir tant de gens, surtout des femmes, qui partagent la même passion. » Gaby Sanchez, qui poursuit ses études universitaires au Centro de Enseñanza Técnica y Superior de Tijuana, continue de collaborer et de développer des idées avec d’autres participants et participantes des marathons de programmation.
La représentation du Mexique dans les initiatives mondiales d’Enactus ne cesse de croître. Lorsque le directeur général Jesus Esparza s’est joint à l’organisme en 2009, le pays était son membre le moins important. Aujourd’hui, il accueille près de 50 % des projets actifs d’Enactus et soutient fièrement des universités qui ont formé 15 des jeunes figurant au palmarès 2024 du défi Swift Student Challenge d’Apple. Jesus Esparza se réjouit de la portée mondiale du programme, de même que de ses retombées à l’échelle locale : « Nous bâtissons une communauté sur toute la planète, avec des idées, mais surtout des actions. »
Conjuguer code, culture et créativité.
La ville de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, est connue pour son architecture historique, sa scène artistique florissante et son patrimoine culturel autochtone, espagnol et mexicain. On y trouve également un secteur technologique en plein essor. Toutefois, de nombreux jeunes des communautés autochtones et hispaniques ne bénéficient pas d’un accès équitable aux occasions que cela génère.
Pour combler cet écart, le Santa Fe Community College a lancé la Santa Fe Creative Coding Initiative, un partenariat qui élargit l’offre en matière de créativité numérique et de programmation pour les élèves et pédagogues de la ville. Avec le soutien de la Community Education Initiative d’Apple, il a donné naissance à un programme unifié de codage pour les écoles publiques de Santa Fe, la Santa Fe Indian School, le Boys & Girls Club de Santa Fe et Del Norte et l’organisme STEM Santa Fe. Les élèves et les profs développent leurs connaissances en classe, dans les nouveaux labos technologiques, lors de conférences et sur le campus.
En devenant partenaire, la Santa Fe Indian School a pu équiper ses labos informatiques d’iPad et de MacBook fournis par Apple, et donner un nouveau souffle au département dirigé par Kate Sallah. L’établissement avait été fondé à l’origine par le gouvernement fédéral pour assimiler les enfants autochtones, et aujourd’hui, il accueille des enfants des tribus du Sud-Ouest dans le respect et la préservation de leur culture et de leurs traditions. En plus des cours sur les langues autochtones et la préservation des terres, le programme d’informatique, en association avec la Santa Fe Creative Coding Initiative, intègre la créativité numérique et le code. Les élèves entreprennent des projets axés sur leur identité autochtone et acquièrent des compétences qui serviront à la collectivité.
Kate Sallah les encourage à produire du code en lien avec des sujets qui les intéressent, et leur apprend comment jumeler leurs appareils Apple avec des plateformes électroniques programmables comme Arduinos et d’autres types de matériel. Beaucoup de ses élèves s’inspirent de la culture artistique dynamique de leur ville. Un groupe de jeunes du secondaire travaille à la construction d’une guitare laser inspirée de l’installation artistique immersive de Meow Wolf à Sante Fe. Des élèves de STEM Santa Fe offrent du mentorat à un autre groupe pour la création d’une app sur iPad avec Swift, et d’autres projets s’inspirent d’œuvres d’art autochtones et hispaniques.
« Les jeunes peuvent réellement puiser dans leur bagage et leurs connaissances culturelles, explique Kate Sallah. L’expression se nourrit de tout. »
La Santa Fe Creative Coding Initiative a des répercussions positives : les élèves tissent des liens d’une école à l’autre et au sein de leur collectivité. Ruby, la fille de Kate Sallah, est une élève du premier cycle du secondaire. Elle aide ses camarades de la Santa Fe Indian School à réaliser des projets La créativité pour tous dans le cadre de l’atelier STEM Pathways for Girls de STEM Santa Fe. Son leadership auprès de ses pairs n’est qu’un exemple de la façon dont le programme inspire la jeunesse de Santa Fe. Ruby offre aussi du mentorat aux jeunes du secondaire qui suivent les cours d’informatique de sa mère.
« Ce programme peut ouvrir tellement de perspectives, conclut Ruby. En particulier des voies vers les carrières de demain. »
Enseigner la programmation au-delà des frontières.
Depuis le lancement de HBCU C2 en 2019, Robbie Melton, vice-présidente adjointe des stratégies d’innovation technologiques nationales du centre SMART et vice-présidente intérimaire des affaires académiques à la Tennessee State University, a orienté le programme vers des avenues inexplorées.
En 2022, HBCU C2 s’est étendu au-delà des États-Unis pour s’installer en Afrique. L’initiative soutient des élèves de niveau secondaire et postsecondaire qui suivent des cursus de deux ou quatre ans à Monrovia, au Libéria, et en Afrique du Sud. Elle connaît un tel succès dans ces pays que le Ghana a demandé à en profiter.
En partenariat avec la HBCU African Education Coalition, le programme offre un cours de codage Apple reconnu par la Tennessee State University et une formation de certification Apple Teacher dans le nouveau centre SMART de l’école St. Martin de Porres, au Ghana.
« Dans un contexte de mondialisation, il nous faut des talents de partout sur la planète. Le programme HBCU C2 est très bénéfique pour le Ghana en raison de sa capacité à corriger le déficit de compétences numériques du pays, à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat dans un écosystème technologique en plein essor, et à promouvoir un développement inclusif s’appuyant sur l’autonomisation de diverses communautés », note Robbie Melton.
HBCU C2 est une initiative conjointe de la Tennessee State University et d’Apple qui aide les universités historiquement noires (Historically Black Colleges and Universities, ou HBCU) à offrir de nouvelles possibilités en programmation et en créativité sur leur campus et dans les communautés environnantes. HBCU C2 prône l’innovation et l’équité en éducation, tout en cherchant à résoudre des enjeux collectifs par la création d’apps et l’utilisation de Swift, le langage de programmation d’Apple.
Après avoir contribué au lancement du programme, Apple s’implique aujourd’hui à différents égards, qu’il s’agisse de fournir les bourses et les technologies nécessaires au déploiement, ou encore de concevoir et d’organiser les cours. L’équipe Apple participe aussi à la préparation du personnel enseignant avec le programme de formation Apple Teacher.
En plus du Ghana, de Monrovia et de l’Afrique du Sud, l’initiative s’est étendue à 46 universités historiquement noires, qui se sont toutes engagées à servir de centre d’innovation dans leur région. Pour ce faire, elles doivent notamment constituer une équipe d’innovation chargée de la mise en œuvre à l’échelle locale, créer un minimum de deux cours par année conformément aux stratégies C2 et offrir des activités parascolaires de créativité et de programmation pour tous les âges, aussi bien dans les établissements que dans des organismes communautaires.
Cette stratégie conjointe a grandement contribué à promouvoir la diversification de la main-d’œuvre technologique et créative, de même qu’à combler le fossé numérique dans les groupes minoritaires sous-représentés.
« Ce développement en Afrique est une étape marquante dans nos efforts en faveur de l’éducation à l’échelle mondiale et des partenariats internationaux », souligne Robbie Melton.
Ouvrir les portes aux cohortes hispaniques et latinx.
Pour Amanda Quintero, l’université n’a pas toujours été une option. Issue d’une famille immigrante où les études n’étaient pas la norme, elle était destinée au marché du travail dès sa sortie du secondaire. Mais vers la fin de sa dernière année scolaire, un prof suppléant l’a encouragée à s’inscrire à l’université. Ce coup du hasard a littéralement transformé le parcours de la jeune femme. Elle a graduellement pris conscience qu’elle avait ce qu’il faut pour réussir – et qu’elle en avait le droit.
Amanda Quintero est aujourd’hui titulaire d’un doctorat, et elle voue sa carrière aux étudiants et étudiantes de première génération pour qu’ils profitent des mêmes perspectives qu’elle. Grande spécialiste des institutions au service des populations hispaniques (HSI), c’est aussi une figure reconnue en matière d’innovation pour la réussite étudiante. Elle travaille actuellement comme conseillère principale de la présidente pour l’excellence inclusive, et comme responsable de l’innovation en équité pour le Global HSI Equity Innovation Hub au sein de la California State University à Northridge (CSUN).
Le Global HSI Equity Innovation Hub de la CSUN a été lancé en partenariat avec l’Initiative pour l’équité et la justice raciales d’Apple pour favoriser l’avancement des étudiants et étudiantes de première génération à l’échelle du pays, en ouvrant des perspectives à des talents de tous horizons. Sous le leadership visionnaire d’Amanda Quintero, il transforme les Hispanic Serving Institutions (HSI) – ou établissements au service des populations hispaniques – pour accroître le taux de réussite étudiante et développer des compétences professionnelles clés dans le domaine des STIAM chez les jeunes d’origine latino-américaine, ou membres d’autres communautés minoritaires ou historiquement exclues. En tant que premier Hub régional, le Miami Dade College s’efforcera de promouvoir les parcours éducatifs équitables dans le domaine des STIAM, la préparation de la main-d’œuvre, et les occasions de transition vers des emplois en STIAM. Il diffusera également des pratiques basées sur des données probantes et bâtira une communauté pour leur mise en œuvre au sein des HSI. Le Santa Fe Community College et le campus de Newark de la Rutgers University collaborent au programme, en proposant une offre qui s’inscrit dans un portfolio national de pratiques novatrices en faveur des groupes marginalisés.
Le Global HSI Equity Innovation Hub compte outiller une population étudiante universitaire de première génération essentiellement, en lui offrant l’enseignement et les compétences nécessaires pour faire carrière dans le domaine des STIAM. Dans cette optique, il met en relation les HSI avec des ressources utiles et des leaders, mais aussi entre elles, ce qui favorise l’échange de pratiques propices à l’équité en éducation, et contribue à l’inclusivité et à la diversité sur le marché du travail.
« La diversification des talents profite à tout le monde, affirme Amanda Quintero. Les gens qui en tirent parti s’investissent en retour dans leur communauté d’origine pour abolir les inégalités intergénérationnelles. »
« La première fois que mes parents ont mis les pieds sur un campus, c’était à ma collation des grades. J’aimerais que ça se passe différemment pour les autres. »
Le Global HSI Equity Innovation Hub marque un changement de paradigme : la réussite n’appartient plus seulement aux jeunes, mais aussi aux HSI, qui doivent tout mettre en œuvre pour les soutenir. Il incombe à la direction de chaque établissement d’évaluer ses structures, ses politiques et ses pratiques du point de vue de l’équité. Ainsi, les élèves, les profs et le personnel de soutien ont le pouvoir de transformer leur structure, ce qui, selon Amanda Quintero, est crucial dans une approche éducative axée sur l’équité. L’autre impératif du programme consiste à impliquer les familles des étudiants et étudiantes de première génération, qui restent souvent en marge de la vie universitaire.
« La première fois que mes parents ont mis les pieds sur un campus, c’était à ma collation des grades, se souvient Amanda Quintero. J’aimerais que ça se passe différemment pour les autres. »
Avec une approche qui prend en compte les familles et qui tend la main aux jeunes et à leurs parents, l’accès aux études supérieures et aux diplômes ne relève plus d’un coup de chance.
Notre mission éducative ne s’arrête pas là.
Construire un monde où les jeunes filles ont tout pour bâtir leur avenir.
En 2018, Apple est devenue le premier partenaire Laureate du Fonds Malala, dont elle soutient le travail en faveur de l’éducation des filles. En appuyant les activités de subventionnement et de sensibilisation du Fonds, nous contribuons à accélérer les progrès vers un monde où chaque fille aura accès à une éducation pendant 12 ans.
Primaire et secondaire
Les technologies Apple aident les profs à éveiller la créativité des élèves avec de puissants produits, du soutien et des ressources d’apprentissage.
Étudiants et étudiantes
Puissants et compatibles avec tout ce qu’il vous faut pour les études, les appareils Apple vous permettent de vous concentrer sur ce qui compte.
Cégep et université
Apple favorise l’innovation sur le campus, de la recherche de pointe aux activités sportives en passant par la vie étudiante et enseignante.
D’autres initiatives d’Apple pour l’éducation.
Nos valeurs donnent le ton.
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Chaîne logistique et innovation
Notre priorité est d’offrir des lieux de travail sûrs, respectueux et solidaires pour tout le monde.
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Accessibilité
Nos fonctionnalités d’accessibilité intégrées sont conçues pour s’adapter à vos façons de faire.
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Confidentialité
Tous nos produits et services sont conçus pour protéger vos données.
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Environnement
Nous nous engageons à éliminer nos émissions nettes d’ici 2030 pour l’ensemble de notre empreinte carbone.