ACTUALITÉ 11 mai 2018

Apple ouvre la voie à une méthode révolutionnaire d’extraction de l’aluminium sans émission de carbone

Apple a joué un rôle crucial dans la création d’une joint-venture qui pourrait transformer l’industrie mondiale

Le premier aluminium au monde produit grâce à un procédé d’extraction par fusion sans émission de carbone.
L’aluminium est un matériau essentiel à la fabrication de nombreux produits Apple parmi les plus populaires. Et depuis plus de 130 ans, il est produit de la même façon. Mais les choses changent.
Les géants de l’aluminium Alcoa Corporation et Rio Tinto Aluminum ont annoncé aujourd’hui la création d’une joint-venture destinée à commercialiser une technologie brevetée qui élimine les émissions directes de gaz à effet de serre du procédé d’extraction traditionnel, étape décisive de la production d’aluminium. C’est une avancée révolutionnaire dans la fabrication de l’un des métaux les plus largement utilisés.
Dans le cadre de son engagement en vue de réduire l’impact environnemental de ses produits grâce à l’innovation, Apple a contribué à accélérer le développement de cette technologie. Et la société a noué des partenariats avec les deux entreprises productrices d’aluminium, ainsi qu’avec le Gouvernement du Canada et le Gouvernement du Québec, pour investir conjointement 144 millions de dollars dans la recherche et le développement futurs.
« Apple s’engage à faire évoluer des technologies qui sont bénéfiques pour la planète et qui contribuent à protéger celle-ci pour les générations à venir », a déclaré Tim Cook, CEO d’Apple. « Nous sommes fiers d’être parties prenantes de ce nouveau projet ambitieux et nous nous réjouissons à l’idée de pouvoir utiliser un jour dans la fabrication de nos produits un aluminium extrait sans émissions directes de gaz à effet de serre. »
L’annonce faite aujourd’hui à Saguenay (Québec), à laquelle assistaient le Premier Ministre canadien Justin Trudeau, le Premier Ministre du Québec Philippe Couillard ainsi que Sarah Chandler, Senior Director d’Apple, repose sur des travaux de recherche et de développement qui se sont déroulés pendant des décennies. L’implication d’Apple a débuté en 2015, lorsque trois de ses ingénieurs se sont mis en quête d’un moyen plus propre et plus efficace de produire de l’aluminium en grande quantité.
Après avoir rencontré les principales entreprises sidérurgiques, des laboratoires indépendants et des start-up du monde entier, les ingénieurs Apple Brian Lynch, Jim Yurko et Katie Sassaman ont finalement obtenu la réponse qu’ils recherchaient auprès d’Alcoa Corporation.
La nouvelle méthode de production de l’aluminium libère de l’oxygène, et non des gaz à effet de serre, au cours du processus d’extraction.
L’aluminium est produit en masse de la même façon depuis 1886, date à laquelle le procédé fut inauguré par Charles Hall, fondateur d’Alcoa. Selon ce procédé, un courant électrique fort est appliqué à l’alumine, ce qui a pour effet de supprimer l’oxygène. Les premières expériences de Hall ainsi que les plus grands fondeurs d’aujourd’hui utilisent du charbon en combustion pendant le procédé, ce qui génère des gaz à effets de serre.
Lynch, Yurko et Sassaman ont appris qu’Alcoa avait conçu un procédé entièrement nouveau qui remplace ce charbon par un matériau conducteur sophistiqué. Et au lieu de dioxyde de carbone, celui-ci rejette de l’oxygène. Alcoa avait compris que l’impact potentiel de ce procédé sur l’environnement était considérable. Mais pour l’aider à concrétiser ce potentiel, la société avait besoin d’un partenaire.
C’est alors que David Tom, Maziar Brumand et Sean Camacho, du service du Développement commercial d’Apple, ont pensé à Rio Tinto. L’entreprise conjuguait une solide présence mondiale avec une profonde expérience du développement de technologies d’extraction, mais aussi de la commercialisation à l’international.
Les deux sociétés ont alors créé une joint-venture appelée Elysis, dont la tâche sera d’améliorer cette technologie en vue d’une production et d’une commercialisation à plus grande échelle. Les ventes devraient débuter en 2024. Apple continuera aussi à fournir une assistance technique. La technologie, en attente de brevet, est déjà utilisée au Centre technique d’Alcoa, dans la banlieue de Pittsburgh, et il est prévu d’investir plus de 30 millions de dollars aux États-Unis.
Si elle est entièrement développée et mise en œuvre, cette nouvelle méthode aura le potentiel d’éliminer les émissions directes de gaz à effet de serre du procédé d’extraction dans le monde entier et de renforcer l’intégration déjà étroite entre les secteurs sidérurgiques et industriels du Canada et des États-Unis.
La nouvelle d’aujourd’hui s’inscrit dans la droite ligne de l’annonce faite par Apple le mois dernier, indiquant que toutes les infrastructures Apple étaient désormais alimentées à 100 % par de l’énergie propre et que 23 de ses fournisseurs s’engageaient à suivre la même voie. Par ailleurs, dans le cadre de son objectif de fabriquer tous ses produits à partir de matériaux recyclés ou renouvelables, Apple a lancé le robot Daisy, capable de désassembler plus efficacement les iPhone pour en récupérer les éléments précieux et s’orienter vers un recyclage high-tech.

Images de la fabrication d’aluminium

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